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Bienvenue dans le monde de Claude Monet, peintre et jardinier. Pendant plus de quarante ans, jusqu'à sa mort en 1926, Giverny fut sa demeure, son lieu de création, et son oeuvre qu'il transforma de domaine délaissé à oeuvre floral.
Passionné par le jardinage autant que par les couleurs, il a conçu son jardin de fleurs et son jardin d'eau comme de véritables oeuvres. En se promenant dans son jardin et dans sa maison, vous ressentirez toujours l'atmosphère qui régnait chez le maître de l'impressionnisme en vous émerveillant devant ce qui a été ses plus grandes sources d'inspiration. Les jardins sont composés du Clos Normand et de ses parterres de fleurs et du Jardin d'Eau, planté de végétaux orientaux et de saules pleureurs, avec son pont japonais peint en vert et ses nymphéas.
Les amoureux de la peinture impressionniste seront ravis de passer une demi-journée ou une journée à explorer Giverny, pittoresque petite ville de campagne. Visitez la maison du maître incontesté de ce style pictural, Claude Monet, dont les jardins féeriques ont inspiré quelques-uns de ses plus célèbres tableaux. Admirez le paysage qui s'offre à vous durant les 90 minutes du trajet qui vous emmène hors de Paris et hors du temps, à l'époque des peintres du XIXe siècle. Baladez-vous dans le magnifique village de Giverny et découvrez par vous-même les jardins incroyables qui ont tant inspiré ce grand artiste qui les aimait tant. Flânez à votre guise dans la demeure et l'atelier superbement restaurés, puis dans la sérénité du parc où vous pourrez admirer l'étang et le pont japonais légendaires. Vous comprendrez vite où Monet a trouvé l'inspiration de ses oeuvres les plus emblématiques, notamment les Nymphéas.
Cette visite ne vous laissera pas insensible. Vous ressentirez l'atmosphère qui régnait chez le maître de l'impressionnisme et vous vous émerveillerez devant ces compositions de fleurs et de couleurs. Ces jardins offrent un spectacle réjouissant d'avril à octobre. Les floraisons se succèdent sans période creuse : tulipes, iris, glycines, roses et nénuphars...
En entrant dans la maison de Monet, vous devez vous imaginer la maison résonnant des bruits de pas des huit enfants, des allées et venues de Claude Monet entre son atelier et le jardin, l'atmosphère qui régnait dans la cuisine dès le matin quand les légumes arrivaient tout frais du potager, les retours de marché, les arrivées des amis venus de Paris...
AU REZ-DE-CHAUSSEE : le « salon bleu », « l'épicerie », le salon- atelier.
La visite commence par le salon de lecture encore appelé « petit salon bleu », qui communique avec « l'épicerie » où étaient entreposés le thé, l'huile d'olive, les épices et les oeufs, dans des meubles suspendus au mur.
On entre ensuite dans le premier atelier de l'artiste, où il a travaillé jusqu'en 1899 et qui a fait l'objet d'une reconstitution en 2011. Initiée par Hugues R. Gall, la reconstitution du salon-atelier dans la maison du peintre a bénéficié du très généreux mécénat de la Versailles Foundation. Placée sous la direction scientifique de Sylvie Patin, correspondante de l'Académie des Beaux Arts et auteur de nombreux travaux sur l'impressionnisme, la disposition du salon-atelier se rapproche de celle du temps de Claude Monet. Une soixantaine de tableaux ont été sélectionnés pour être répliqués. Ces répliques sont désormais présentées aux cimaises du salon-atelier selon un accrochage dense afin de retrouver l'atmosphère d'antan, dans le souci du grand respect de la vérité historique.
AU PREMIER ETAGE : les appartements privés
Un premier escalier mène à l'étage qui dessert les pièces privées. D'abord, nous découvrons la chambre de Monet qui a fait en 2013 l'objet d'un minutieux travail de reconstitution scénographique. Des objets et oeuvres picturales sont présents dans la pièce et le cabinet de toilette mitoyen du vivant de Monet, comprenant des reproductions de toiles de ses amis : Cézanne, Renoir, Signac ou Caillebotte.
La visite se poursuit par le cabinet de toilette de Monet, celui d'Alice et sa chambre, qui donne sur une minuscule pièce destinée aux travaux de couture. Des nappes damassées cousues ensemble tapissent les murs des deux chambres.
Enfin, dernière des pièces à l'étage, la chambre de Blanche Hoschedé-Monet qui a été ouverte au public pour la première fois en 2014. Comme pour la chambre de Monet, le travail de reconstitution scénographique a été effectué par Hubert Le Gall, qui s'est inspiré d'intérieurs d'époque afin de restituer au plus près le lieu de vie de celle qui demeura à Giverny jusqu'à sa mort en 1947.
AU REZ-DE-CHAUSSEE : la salle à manger, la cuisine
La salle à manger de la maison a été reconstituée dans ses moindres détails. Sur les murs jaunes, on peut admirer la collection d'estampes japonaises. Les meubles peints en jaune étaient alors très modernes pour l'époque. Dans les vitrines, on peut voir la vaisselle en faïence bleue, le service jaune et bleu, que Monet avait fait faire pour les jours de fête. Dans la cuisine aux carreaux bleus de Rouen, l'immense cuisinière aux multiples fourneaux et les ustensiles de cuivre semblent attendre le retour de leurs propriétaires.
LE JARDIN D'EAU
En 1893, dix ans après son arrivée à Giverny, Monet achète le terrain qui voisine sa propriété de l'autre côté de la voie de chemin de fer. Il est traversé par un petit cours d'eau, le Ru, une dérivation de l'Epte. Malgré l'opposition des voisins paysans qui craignent qu'il empoisonne l'eau en y plantant des végétaux bizarres, mais avec le soutien de la Préfecture, Monet y fait creuser un premier petit bassin.
Par la suite le bassin sera agrandi pour atteindre ses proportions d'aujourd'hui. Le jardin d'eau tout en asymétrie et en courbes, s'inspire des jardins japonais que Monet connaît par les estampes dont il est un fervent collectionneur. Depuis l'Exposition Universelle de 1867 où le Japon est représenté pour la première fois, Claude Monet développe une véritable passion pour le pays du Soleil Levant. Il devient vite un grand amateur d'estampes qu'il accroche partout dans sa maison.
On trouve dans ce jardin d'eau le fameux pont japonais couvert de glycines, d'autres ponts plus petits, des saules pleureurs, une forêt de bambous, et surtout les fameux nympheas qui fleurissent pendant tout l'été. Le bassin et la végétation qui l'entoure forment un monde clos, indépendants de la campagne alentours.
LE PONT JAPONAIS
En 1895, un pont en bois est ajouté au bassin du jardin d'eau et prend progressivement le nom de pont japonais, en raison de l'agencement du jardin, qui fait penser à un jardin oriental. Rappelons cependant que l'exubérance de la végétation doit probablement davantage aux jardins méditerranéens qu'à la tradition japonaise, et que, par ailleurs, les ponts des jardins japonais sont traditionnellement de couleur rouge. Mais Monet décide de le peindre en vert pour le faire se fondre à la verdure alentour. Fait en bois de hêtre, il sera une grande source d'inspiration pour les peintures de l'artiste, car le charme de ses courbes produit un effet tout particulier à la surface de l'eau, entre reflet et jeu de lumière issus des rayons du soleil qui donnent une esthétique différente suivant le moment de la journée.
Les premières toiles, peintes selon un axe est-ouest, montrent l'étang au premier plan et le pont à l'arrière. En 1899, une nouvelle série de 12 toiles le montre, cette fois, depuis la sortie du bassin. Le format est proche d'un carré de 90 cm de côté. Le cadre s'est resserré coupant les deux extrémités du pont mais le point de vue reste le même, Monet s'est tenu au même endroit pour peindre.
Au total Monet a peint son pont 45 fois ! Pour le construire il a fait appel à un artisan local. Au moment de la restauration du jardin le pont était trop abîmé pour être récupérable. Il a dû être reconstruit par une entreprise de Vernon. Il est entièrement constitué de bois de hêtre. Aujourd'hui, on peut retrouver la position exacte qu'il occupait sur la rive de l'étang pour peindre le pont, et les glycines qui le couvrent toujours ont été plantées par Monet lui-même.
LE CLOS NORMAND
Quand Monet s'installe à Giverny, la longue maison en crépi rose a un jardin d'un hectare constitué d'une pommeraie et d'un potager. Une grande allée bordée de cyprès et d'épicéas mène du portail à la porte d'entrée, et les massifs sont bordés de buis taillés. Conquis par ce jardin, le peintre-jardinier se met aussitôt au travail et n'aura de cesse de perfectionner le Clos Normand pour en faire le jardin de ses rêves colorés.
Il fait arracher les buis et après de longues disputes avec sa femme Alice, il fait couper les épicéas auxquels elle tenait tant et les remplace par des arceaux métalliques, encore en place aujourd'hui. Le chemin central se borde de capucines et de roses odoriférantes, qui continuent d'émerveiller les visiteurs. Les pommiers sont remplacés par des cerisiers et des abricotiers du Japon et des fleurs recouvrent le sol par milliers : jonquilles, tulipes, narcisses, iris, pavots d'Orient, pivoines...
Passionné par le jardinage, le peintre applique ses connaissances picturales pour créer des effets de perspectives, mettre en valeur la maison ou intensifier les zones d'ombres. Sur la partie gauche du jardin, il crée des massifs rectangulaires de couleurs unies, comme autant de couleurs posées sur une palette... Inventif dans son jardin comme il l'était dans sa peinture, ce « fou de fleurs » a créé un jardin solaire, qui, grâce au talent des jardiniers actuels, retrouve chaque année toute sa magie.
En mai 2009, le Musée d'Art Américain de Giverny, créé en 1992, devient Musée des Impressionnismes. Claude Monet affectionnait particulièrement Giverny. Jardin d'inspiration du chef de file du mouvement artistique, ce joli coin de Normandie qui accueille déjà la maison de l'artiste et la Fondation Monet, consacre un musée aux impressionnismes.
La vocation première du Musée des impressionnismes Giverny est de mettre en lumière le caractère international du mouvement impressionniste, en particulier de la colonie de Giverny ou encore de la Vallée de Seine. Le Musée s'intéresse à l'histoire de l'impressionnisme, le post-impressionnisme dans son ensemble, et ses suites plus lointaines dans la seconde moitié du XXe siècle.
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